Modèle pour un sportif mélangeant efforts d’endurance et efforts de résistance
Tx-A = Taux de masse Adipeuse (en % du poids du corps)
Tx-Ms = Taux de masse Musculaire squelettique (en % du poids du corps)
Homme sportif de corpulence moyenne (ex : 1.78 m, 75 kg) = le Tx-A est de 12 %, et le Tx-Ms est de 46 % (et 11 % pour les muscles lisses et cardiaques).
Renouvellement protéique journalier : 1.787 gr de protéines / cm de hauteur de corps (dont 17.35 % concernent les muscles squelettiques, 4.15 % les autres muscles, 14.85 % la peau, 15.56 % le système digestif, et 10.37 % le foie (il s'agit là des postes les plus importants).
Homme sportif de forte corpulence (ex : 1.78 m, 95 kg) = le Tx-A est de 28.4 %, et le Tx-Ms est de 36.32 %.
Renouvellement protéique journalier : 1.908 gr de protéines / cm de hauteur de corps (dont 16.25 % concernent les muscles squelettiques, 3.89 % les autres muscles, 16.7 % la peau, 14.58 % le système digestif, et 9.72 % le foie (il s'agit là des postes les plus importants).
Homme sportif très mince (ex : 1.78 m, 60 kg) = le Tx-A est de 8.33 %, et le Tx-Ms est de 51.75 %.
Renouvellement protéique journalier : 1.586 gr de protéines / cm de hauteur de corps (dont 17.6 % concernent les muscles squelettiques, 4.68 % les autres muscles, 13.18 % la peau, 15.78 % le système digestif, et 10.52 % le foie (il s'agit là des postes les plus importants).
Ok
Le sport fait grimper la protéolyse de la Masse Musculaire Squelettique (M.SQ)
Dès le début d’une activité physique la protéolyse musculaire squelettique grimpe en flèche. Il lui faut en moyenne 72 h pour revenir ensuite à son niveau basal (délai de récupération complète).
- De 0 à 24 h post-training : 0,455 % de la M.SQ (en gr) sont protéolysés (soit 157 gr en moyenne).
- De 24 à 48 h post-training : 0,273 % de la M.SQ (en gr) sont protéolysés (soit 94 gr en moyenne).
- De 48 à 72 h post-training : 0,021 % de la M.SQ (en gr) sont protéolysés (soit 72 gr en moyenne).
- Au-delà de 72 h post-training : 0,16 % de la M.SQ (en gr) sont protéolysés (soit 55 gr en moyenne).
Ces pourcentages sont des moyennes, c’est-à-dire qu’ils varieront selon l’intensité de l’entrainement, et aussi selon la taille des groupes musculaires sollicités. Les calculs ci-dessus concernent un homme sportif de corpulence moyenne (1.78 m, 75 kg).
Ok
La Surcompensation protéique
Quel potentiel de croissance protéique musculaire le sport engendre-t-il ?
Une activité physique d’une heure (moyenne observée) ouvre une longue fenêtre temporelle où la croissance musculaire devient possible. Principalement optimisable durant les 24 premières heures post-effort, cette fenêtre se referme complètement 72 h après la fin de l’entrainement (en moyenne).
le potentiel de croissance protéique correspond en moyenne à 0,0279 % de la M.SQ (en gr), soit 9,6 gr en moyenne, sur 72h révolues. Mais ce potentiel sera exponentiellement baissier au fur et à mesure que l'on s'éloignera de la fin de l'entrainement :
0,0181 % de la M.SQ (en gr) sont potentialisables dans les 24h suivant la fin de l’effort (soit 6,24 gr en moyenne).
0,0070 % de la M.SQ (en gr) sont potentialisables de la 24 à la 48ème heure de récup (soit 2,4 gr en moyenne).
0,0028 % de la M.SQ (en gr) sont potentialisables de la 48 à la 72ème heure de récup (soit 0,96 gr en moyenne).
Là encore ces pourcentages sont des moyennes, c’est-à-dire que le potentiel de croissance musculaire ouvert pendant les 72 h suite à un entrainement sera plus ou moins important selon l’intensité de l’entrainement, et selon les groupes musculaires sollicités. Par ailleurs, le gain surcompensatoire réalisable dépend également du morphotype physiologique et des capacités anaboliques musculaires de l’athlète (caractéristiques principalement issues de l’hérédité). Les calculs ci-dessus concernent un homme sportif de corpulence moyenne (1.78 m, 75 kg).
Ok
Combien de protéines faut-il absorber quotidiennement pour assurer la régénération et la croissance musculaire ?
Étant donné qu’un sportif s’entraine en moyenne 3 fois par semaine, son apport protéique alimentaire journalier se devra de pouvoir assurer :
- Les besoins nécessaires à la protéosynthèse régénérative (toutes celles en cours depuis 72 h).
- Et les besoins nécessaires à la protéosynthèse surcompensatoire musculaire (toutes celles ouvertes depuis 72 h).
Dans l’idéal la ration protéique doit donc être ajustée selon le moment de la semaine. Par exemple, l’organisme n’aura pas besoin de la même quantité d’acides aminés au terme de 3 jours successifs d’entrainement, que lors des 24 heures suivant un entrainement effectué après une journée ou deux de repos.
Le besoin protéique alimentaire doit être majoré de 33 %
Qu’ils proviennent de notre alimentation ou de la protéolyse, 25 % des aminoacides libres présents dans l’organisme sont dégradés chaque jour. En conséquence, la ration journalière en protéines doit prendre en compte cette perte et doit donc être multipliée par 1,33 afin de couvrir les besoins physiologiques qui lui incombent (16 % du pool d’acides aminés + les acides aminés nécessaires à la surcompensation).
Exemple : si le besoin NET en protéines alimentaires représente 75 gr, il conviendra d’absorber 100 gr de protéines (ce qui correspond au besoin alimentaire protéique BRUT), car 100 gr - les 25 % de perte = 75 gr
Le tableau ci-dessous indique la ration protéique journalière conseillée pour un sportif de taille et de corpulence moyenne = 178 cm, pour 75 kilos (soit Tx-A 12 %, et Tx-Ms 46 %)